Au Burkina il existe des maisons de sorcières. C’est spécial. Ce sont des maisons pour accueillir les femmes qui sont accusées de sorcelleries et rejetées de leur village. Si quelque chose d’étrange se passe et que les membres d’un village accusent une femme, elle doit ramasser ses affaires et quitter. Comme les histoires circulent rapidement, il leur est souvent impossible de trouver un autre village avoisinant qui les accueillera. Elles se retrouvent donc dans ces maisons avec d’autres « sorcières ».
Il y a aussi celles qui sont font rejeter pour avoir provoqué la mort. Si quelqu’un se suicide, des incantations permettront à l’âme du défunt de dénoncer la personne qui l’a fait commettre cet acte irréparable.
C’est triste.
Dans un autre ordre d’idée, il y a aussi les guérisseurs… Fati est d’ailleurs allée en voir un pour faire plaisir à son père (sa mère n’étant pas chaude à l’idée)… Il lui a fouetté les seins avec force en utilisant des tiges de blé. Il lui a ensuite dit d’appliquer une pâte noire et puante sur ses mamelons. Fati a avoué que ça avait fait très mal et que la pâte avait empiré ses plaies. Elle a donc arrêté et était très contente de pouvoir aller à l’hôpital.
C’est inquiétant car la plupart vont faire ce que leur dit le guérisseur et finir par en mourir car c’est souvent n’importe quoi! Ouf.
Fouetter les seins avec des tiges de blé... been there, done that!
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